En costumes d'époque, le groupe représente la vie mâconnaise dans les années 1830.

Les danseurs représentent les différents métiers de l'époque et

en particulier ceux en relation avec le travail de la vigne et du vin.

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Le meunier et la meunière



          

Le meunier porte le costume traditionnel, un bonnet bleu et blanc, une tunique blanche et un pantalon à carreaux, et aux pieds des sabots.
La meunière porte une robe a carreaux bleu et blanc, un tablier blanc, une coiffe en dentelle blanche et aux pieds des sabots.

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Le fermier et la fermière




Le fermier porte un chapeau de feutre, une biaude, un pantalon de toile et bien sur les sabots.

La fermière porte une robe simple de drap à rayures protégée par un tablier, une coiffe en dentelle blanche et des sabots.


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Le vendangeur et la vendangeuse

                                    

Le vendangeur porte un chapeau de feutre noir, un mouchoir de cou qui lui permet de s'éponger le front et le visage pendant les fortes chaleurs, une biaude noire, un pantalon de velours et des sabots ; il a également l'instrument indispensable au vigneron : le tastevin qui lui permet de gouter aux différents vins.

La vendangeuse porte une robe de toile peu pratique pour les travaux de la vigne, mais les femmes ne portaient pas de pantalons à cette époque ! Elle était protégée par un tablier dont on nouait la bride située à l'arrière pour relever la robe et éviter qu'elle ne traîne dans la boue des vignes : on appelait cette technique le "bordecul" ! Elle porte également une coiffe à larges bords, la quichenotte ou capeline qui permet de bien protéger la tête et les épaules du soleil et du vent.

Les vendangeurs et les vendangeuses travaillaient dans de grands domaines et étaient encadrés par des contremaîtres.

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Les contremaîtres

            

Leur tenue se différencie de celle des vendangeurs par le gilet, sans manches l'été et avec de grandes manches en hiver (à la place de la biaude noire); on notera également la ceinture de flanelle qui, bien serrée autour de la taille, permettait de maintenir et réchauffer le dos afin d'éviter les courbatures.

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La Bressane

       

   





(notre cousine de Bresse, invitée ce jour-là)

La Bressane est en tenue de ville ; elle porte une robe de satin simple mais élégante, un châle, des sabots et la coiffe Bressane en forme de cheminée sarrasine.

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Alphonse de Lamartine et sa fille Julia

          

étaient eux-aussi invités.

Alphonse de Lamartine, de qui notre groupe tire son nom, est né à Mâcon en 1790. Très connu en tant que poète et homme de lettres mais moins en tant qu'homme politique et diplomate, il a proclamé la seconde République à PARIS en 1848, après l'abdication de Louis-Philippe ; il a fait partie du gouvernement provisoire en tant que ministre des Affaires Etrangères ; il s'est même présenté aux élections présidentielles mais il a essuyé un cuisant échec, ce qui a mis fin à ses ambitions politiques.
Il est alors retourné à la littérature et il s'est éteint à PARIS en 1869.
Il était aussi vigneron et possédait un vignoble dans le Mâconnais.

Il est ici habillé en grand bourgeois, costume à veste courte, chemise, cravate, souliers de cuir et chapeau haut-de-forme.
Sa fille, Julia, porte un chemisier blanc, une robe de soie et a les cheveux libres peignés en anglaises, sans coiffe.

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Les Mâconnais

   

Les Mâconnais portent la biaude bleue, le pantalon noir et comme nous sommes en ville, ils portent des souliers en cuir. Les jeunes portent le bonnet, les plus vieux portent le chapeau de feutre noir.

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Les Mâconnaises


                  

Les Mâconnaises portent une robe de satin ornée de dentelles et de broderies.
Les plus jeunes portent une coiffe appelée "béguin". Adolescente en porte un "brelichon". Lorsque notre Mâconnaise est en âge de se marier, elle porte un "brelot"; plus ce brelot était gros, plus le "cocardiau" était important  plus la dot de la fille était importante.
A cette époque, on aimait bien faire voir à quel rang on se trouvait dans la société. On pouvait donc voir au dos des robes de nos Mâconnaises des rangs de dentelles. Plus il y avait de rangs, plus la famille était riche et plus elle avait de rangs de vigne au soleil.

Sous la robe, elles portent un pantalon non fendu et un jupon.

Grâce à ce jupon, lorsqu'on allait au bal, on savait immédiatement à qui l'on avait affaire :
  • Si le jupon ne portait pas de ruban, la femme était mariée et avait des enfants.
  • Si le jupon portait un ruban noir, la femme était mariée, sans enfants.
  • Si le ruban du jupon était rouge, la femme n'était pas mariée et n'avait donc, pas d'enfants.

Elles portent au pied des chaussures de cuir noir verni avec des brides.   


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La femme de 1900




Nous présentons également un costume.
La femme de 1900
Elle porte une robe beaucoup plus simple (sans dentelles) et un simple chapeau car à cette époque les gens étaient moins riches.


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La nourrice



A cette époque  les nobles n'élevés pas eux mème leurs enfants, ils le faisaient faire par une nourrice de lait.
Elles quittaient leur propre famille pour se rendre dans une famille bourgeoise afin d'allaiter leurs nourissons.
Certaine une fois le nourisson sevré, prolongaient leur activité comme "nourice sèche" ou bonne.

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Les musiciens







 

  











       


Accordéonistes et vielleux jouent les musiques de la campagne Mâconnaise.